Cordes sur Ciel
                                                                                  
Penne & Vaour

 
                               


 
                                                                                         


                   Cordes sur Ciel


C'est en 1222 que Cordes fut fondée par le comte de Toulouse Raymond VII qui succédait à peine à son père. A cette époque, le pays, fortement éprouvé par la guerre des Albigeois, était dans la désolation: les croisés avaient pillé à plusieurs reprises ses campagnes brûlé et saccagé maintes localités des alentours, Saint-Marcel notamment. Les populations appauvries restaient sans moyens de défense, à la merci d'un ennemi quelconque. Aussi importait-il au jeune comte de leur procurer au plus tôt, dans cette région de Saint-Marcel, un abri sûr et, pour lui et les siens, d'y créer en même temps un centre possible de résistance. Dans ce but, il octroya, la dite année, une charte de privilèges aux personnes qui viendraient habiter la bastide en construction sur le puech appelé de Mordagne.
Il est à remarquer que le nom de Cordes (Cordoa Cordua, Corduae, parfois Corduba) offre une singulière consonance avec celui de la ville espagnole de Cordoue. Le fait n'est pas unique: Pampelonne, Cadix, Valence, qui se trouvent dans la partie septentrionale du Tarn, sont dans le même cas. Et il faut noter que les Cordais furent autorisés, en 1273, à tenir une foire le jour de la fête annuelle de saint Barthélemy, patron des tanneurs. Au milieu du siècle suivant, le roi Jean leur permit de construire (ou plutôt reconstruire) une halle pour leur commerce des étoffes et des cuirs. Ces rapprochements sembleraient autoriser l'hypothèse d'une étroite relation entre le nom de la bastide et l'industrie de la tannerie. Peut-être avant 1222, des ateliers pour le traitement des peaux étaient-ils déjà établis, comme de nos jours, sur les bords du Cérou, au bas du puech de Mordagne.
Quoi qu'il en soit de cette conjecture, la nouvelle bastide prospéra rapidement. Sept ans après sa fondation, il était stipulé dans le traité de Paris qu'elle serait remise au roi avec quelques autres places réputées les plus fortes de la région, comme Penne; le comte devait rester prisonnier au Louvre jusqu'à leur livraison. Vers la même époque, Cordes était déjà le chef-lieu d'un archiprêtré.
Après 1229, la partie de l'Albigeois au Nord du Tarn devint une sénéchaussée qu'on rattacha ensuite à celle de Toulouse, puis à celle de Rouergue et finalement (1262) à celle de Toulouse.
Si rien ne prouve que Raymond VII ait habité Cordes, tout au moins y séjourna-t-il plus ou moins longtemps, à plusieurs reprises, ainsi qu'il résulte d'actes de son autorité, datés de ce lieu. Quand il fut mort (1249), ses domaines passèrent à sa fille Jeanne qui, suivant une clause du traité de Paris, avait épousé Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX. Du décès de Jeanne et de son mari (1271) à la réunion du Languedoc à la couronne (1361), le roi fut comte de Toulouse. Cordes n'a donc eu d'autres seigneurs que Raymond VII, sa fille et les rois de France.
Animations été

Fête du Grand Fauconnier

Tous les ans le week end du 14 juillet. Marché médiéval sous les halles du haut de Cordes le matin, défilé en costumes moyen-ageux l'après-midi, enfin des attractions sont organisées toute la journée (montreur d'ours, cracheur de feu...). Cette année, le conseil municipal, dont Mr Paul Quilès est le président, a décidé la gratuité de la Fête. Il est possible de louer des costumes sur place pour participer aux activités diverses (voir Office du Tourisme).

 Festival "Musique sur Ciel"

organisés par l'ACADOC à l'église St Michel : chaque semaine, en juillet, août et septembre. Généralement, la programmation est éclétique : concert de jazz, de musique classique, de musique contemporraine et chorales. A noter, un stage de chant de 15 jours dont l'aboutissement est un concert public. "A Cordes, la musique joue le jour et sort le soir."



Penne

                                         

 

Le château de Penne,classé monument historique en 1902 est connu pour sa qualité architecturaleet nous interroge encore sur les techniques ancestrales de sa construction
En plein coeur de la forêt de Grésigne: son bourg authentique accroché à l'éperon rocheux, déroulent ses ruelles. On y découvre du Causse, du mont voisin ou du sentier forestier, un site unique, préservé et fascinant.



   Vaour



                               


  

Vers 1140 Waldemar de Penne et ses chevaliers accordèrent pour le salut de leur âme à Pierre Humbert Prieur le droit de créer maison à VAOUR en lui donnant un vaste domaine. L’ordre était auparavant établit dans la Combe des Albi en amont de Montricoux.
Vers 1160 les templiers cherchèrent un site pour implanter une commanderie, ils choisirent une butte de grès stérile dominant largement la campagne environnante.
Cette "Maison", ainsi que l'appelaient les Templiers, n'était pas un château fort comme le veut la tradition locale, et ses murs n'auraient pas résisté à une attaque en règle. C’était un centre administratif et agricole. Elle était de
plan

 

trapézoïdal et occupait une surface de 2500 m2 environ, soit approximativement 1100 m2 de bâtiments. Peu de chevaliers résidaient à Vaour une dizaine environ les autres se trouvaient dans les dépendances alentour.


Le choix de Vaour n’est pas strictement dû au hasard, la commanderie a été construite, exactement sur l’emplacement d’un antique « lieu sacré », probablement préceltique, voué au culte de l’eau, ainsi qu'en témoigne la dalle à rigoles.








Créer un site
Créer un site